La promotion 32 de la formation « Créateur verrier » a choisi son option parmi toutes les spécialités verrières. Faisons connaissance avec eux et découvrons les projets art et design qu’ils vont développer cette année.
Pauline, peux-tu te présenter et nous dire comment tu es arrivée à la formation « créateur verrier » du Cerfav ?
J’ai un intérêt particulier pour le verre depuis quelques années. Je suis plasticienne depuis un moment, et j’ai déjà une pratique artistique depuis quelques années. Je suis particulièrement intéressée par l’immense possibilité que le verre propose. Sa faculté à pouvoir être travaillé de manières très différentes. C’est un matériau très plastique qui a l’air de poser questions toute une vie pour les personnes qui s’y intéressent. Je trouve cela assez curieux et très stimulant. Tu as choisi l’option décoration comme une suite logique de ce que tu as déjà appris ?
Pourquoi avoir choisi l’option chalumeau ?
J’ai testé différentes techniques. J’ai choisi le chalumeau parce qu’on a ce qu’on fait directement sous les yeux, j’aime la proximité du travail, la problématique du geste. La dimension modeste des objets qui peuvent être travaillés au chalumeau m’intéresse également.
C’est aussi une question de stratégie pour l’investissement en énergie. Gérer l’achat d’un four pour le soufflage est assez compliqué. J’aime l’autonomie au travail et le chalumeau peut me permettre cela.
Étant déjà plasticienne, tu as un univers déjà bien défini. Sur quelles thématiques vas-tu travailler pour tes projets art et design au Cerfav ?
J’ai des questionnements récurrents que j’explore de manière différente en fonction du contexte. Souvent, j’ai besoin d’une série d’anecdotes pour construire un projet : je réunis le maximum d’informations dans mon carnet de notes. Certains éléments reviennent régulièrement et je dois faire le tri, comme à travers un tamis.
Bizarrement, j’ai d’abord réfléchi au projet design. C’est un domaine que je ne maîtrise absolument pas mais j’ai été inspiré par la verrerie scientifique. Je m’oriente sur un objet mécanique, avec un fonctionnement très précis. L’idée serait de créer un objet hybride association une fonction utilitaire et un instrument à vent.
Le projet art reprendra l’utilisation du son et de la projection avec une dimension poétique. Mais pour le moment je n’ai pas assez de matière pour m’arrêter sur une idée. C’est un domaine dans lequel j’aime pouvoir me sentir libre donc pour le moment je ne peux rien en dire !
Nous aurons l’occasion de vous en dire plus sur les projets de Pauline Repussard au cours de l’année.