Mouvement d’artisan : Thomas Allix, ébéniste, concepteur créateur promotion 33


La formation concepteur créateur en métier d’art du Cerfav forme des artisans pour les accompagner dans la création de leur entreprise. Doués d’un savoir-faire précis dans leur discipline ils sont issus de tous les métiers d’art qui participent à la formation. Ils ont un an pour développer leur activité et leurs créations artistiques et design. Nous vous proposons de faire leur connaissance à travers un portrait qui met en valeur leur engagement dans la pratique du geste artisanal.

Thomas Allix, ébéniste

Thomas Allix a obtenu un CAP en ébénisterie et a le projet de monter son atelier. Il s’est reconverti dans cette voie mais a d’abord exercé le métier de médiateur culturel, après des études en histoire de l’art et médiation du patrimoine. « J’ai voulu entrer en formation au Cerfav pour poser mes idées, trouver mon identité en tant qu’ébéniste, afin de pouvoir construire ce projet dont je rêve depuis un bon moment. » Il travaille à l’atelier d’art Very à Mazerulles pendant les périodes de pratique de la formation.

Cette année, ses projets vont explorer le thème du voyage, de l’évasion et de l’estime de soi. La pièce artistique visera à montrer les vicissitudes de l’existence mais aussi l’espoir qui peut y persister. « Il reste toujours en nous quelque part, et je vais essayer de la matérialiser par une sculpture. » Pour la pièce design, il s’agira de créer un cocon de lecture comportant une bibliothèque et un petit poste de travail. L’idée est de créer une assise confortable qui permet de s’évader en lisant.

Mouvement d’artisan : les outils de finition et de sculpture du bois

❝ Sur les images, je teste différents outils sur de l’acajou (le rabot, le maillet, la gouge). Je suis en train de faire des essais alliant le bois et le geste pour trouver celui qui sera le plus agréable à travailler pour moi. L’acajou est une essence dense, mais qui offre de jolis copeaux. Ce qui est plaisant et satisfaisant dans l’ébénisterie, c’est lorsqu’on obtient de jolis copeaux, et qu’on voit qu’on travaille dans le sens du fil du bois. Les sensations apportées avec la gouge, le rabot, le ciseau à bois ou même la scie, nous conduisent dans la bonne direction. Le geste est bon parce qu’il devient relativement facile, et que la finition est belle.

J’en suis au début du travail sur mes projets, et pour le moment la technique est moins importante que le sujet, mais elle m’aide à réfléchir et à voir les choses différemment. En réalisant des tests et des maquettes, je commence à voir que cela fonctionne bien. ❞

Thomas Allix

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