Dans un monde où les choix de carrière peuvent sembler être un défi, Camille Ott nous livre son témoignage. À travers son parcours scolaire, elle nous rappelle qu’il est normal d’avoir des doutes et de faire évoluer ses décisions. Son histoire nous encourage à embrasser l’inconnu et à saisir les opportunités qui se présentent, même si cela peut être effrayant. Voici le récit de sa quête pour trouver sa voie professionnelle.
Camille Ott, une jeune femme déterminée à trouver sa voie, partage son expérience personnelle en affirmant :
« Quand j’étais perdue, j’aurais aimé que quelqu’un m’explique que c’était normal et que se lancer dans l’inconnu, même si cela fait peur, est une expérience vers laquelle il ne faut pas hésiter à foncer tête baissée. »
Son parcours scolaire, est riche en questionnements et incertitudes. Après le collège, elle devait choisir entre un lycée professionnel et un lycée général. Dans le doute, elle a opté pour la filière générale. Cependant, les doutes n’ont pas tardé à se présenter à nouveau lorsqu’elle a dû choisir ses spécialités en classe de seconde.
Camille se souvient : « Je n’avais aucune idée de quelle spécialité choisir, je ne savais pas quelles études je voulais faire après le lycée, alors comment choisir les spécialités de manière cohérente ?« .
Dans cette période trouble elle a réalisé une sélection en fonction de ses matières préférées.
Au fil des années, les doutes et l’anxiété quant à son avenir professionnel ont commencé à prendre de plus en plus de place. Les discussions incessantes sur Parcoursup et les choix de carrière ont exacerbé ses incertitudes.
Elle se rappelle : « Je tournais en rond, incapable de prendre une décision, mais je voyais les dates d’ouverture de Parcoursup approcher à grands pas sans avoir la moindre idée de ce que je devais choisir. »
C’est alors qu’un déclic s’est produit. Camille a réalisé qu’elle ne pouvait plus rester passive et qu’elle avait besoin de se lancer à l’aventure.
Elle nous confie : « Je ne pouvais plus rester assise sur une chaise, j’avais besoin de bouger, et tant pis si je me trompais. » Ce moment de prise de conscience l’a poussée à reconsidérer son orientation et à envisager une nouvelle direction.
Camille a fait un virage à 180 degrés et a exploré toutes les possibilités. C’est d’abord sa découverte des métiers du verre qui a éveillé son intérêt. Elle s’est alors lancée dans des recherches sur internet et est tombée sur la page du Cerfav. Attirée par la diversité des option offertes, elle a choisi d’y poursuivre son cursus, résolue à ne pas se limiter au seul domaine du soufflage de verre à la canne. Arrivée au Cerfav en octobre, elle a enfin trouvé sa voie, et explique avec enthousiasme :
« Je voulais tout apprendre dès mon arrivée et découvrir tous les ateliers disponibles. » Au Cerfav, elle a eu l’occasion de tester une multitude de techniques verrières, et explique par ailleurs « J’ai toujours été touche-à-tout, et le verre a renforcé cet aspect de moi […] C’est grâce au vaste panel de directions que l’on peut prendre au sein du milieu du verre que je me sens épanouie ici ».
Après avoir testé le soufflage, la pâte de verre et le chalumeau, Camille s’est décidée pour un CAP dans le domaine du verre à froid, en décoration. Ce diplôme lui permettra d’acquérir des compétences telles que la gravure, la peinture, la métallisation, le thermoformage, la coupe, le bombage, le moulage en pâte de verre, le sertissage, etc.
Elle nous confie les raisons de son choix d’option : « Le CAP déco a été mon premier choix, il permet de pratiquer tellement de techniques différentes que je ne peux pas m’en lasser, et je ne pense sincèrement pas me lasser du verre avant un bon moment ».
Son message final est clair : « N’hésitez pas à vous lancer, même si cela peut faire peur. C’est incertain, mais cela ouvre la voie à des expériences qu’il ne faut pas laisser passer« .